dimanche 4 mai 2008

La crise alimentaire

Je viens de dénicher cet article et je m`empresse de le partager avec ceux et celles qui liront ce blog.

Lueur d’espoir
Ban Ki-moon


En pleine crise alimentaire mondiale, il y a eu la semaine dernière une lueur d’espoir : l’Ukraine, qui s’attend à une récolte exceptionnelle, a assoupli ses restrictions à l’exportation et dans la nuit même le cours mondial du blé a baissé de 10 %.
À l’autre bout du monde au contraire, les courtiers en riz de Bangkok parlent d’un cours à 1 000 dollars la tonne environ au lieu des 460 dollars d’il y a deux mois. Qui plus est, les prix devraient paraît-il monter encore.
C’est cela la volatilité des marchés d’aujourd’hui : nous ne savons pas jusqu’où iront les prix des denrées ni jusqu’où ils tomberont éventuellement. Mais une chose est certaine : nous sommes passés de l’ère de la satiété à l’ère de la rareté. Les spécialistes disent tous que les prix alimentaires ne sont pas prêts de retrouver les niveaux auxquels le monde s’était habitué.
Le mécontentement des consommateurs se fait entendre même dans les pays riches, en Europe et aux États-Unis. Alors, il faut faire un effort pour imaginer la situation de ceux qui vivent avec moins de 1 dollar par jour, ceux du « milliard du bas », les pauvres parmi les plus pauvres. Ils habitent pour la plupart en Afrique et, pour beaucoup, le budget nourriture absorbe les deux tiers de leur revenu.
J’étais au Libéria la semaine dernière. On y a cessé d’acheter le riz importé au sac, on l’achète maintenant à la tasse, parce que c’est tout ce qu’on peut s’offrir. Est-ce le moment de rappeler que la descente aux enfers du Libéria a commencé en 1979 par les émeutes du pain?
En Côte d’Ivoire, les dirigeants politiques m’ont dit craindre que la crise ne ruine l’effort d’édification d’une démocratie réelle au moment où il est près d’aboutir, après 10 ans de travail.
Au Burkina Faso, le Président m’a confié que son pays avait désespérément besoin d’aide. La moitié de ses habitants vivent avec 1 dollar par jour ou moins, la grande majorité des Burkinabè sont de petits paysans. Le Ministre des affaires étrangères m’a tenu des propos particulièrement énergiques : la crise alimentaire est un phénomène bien plus menaçant que le terrorisme m’a-t-il dit. « Les gens en arrivent à douter de leur dignité d’homme » et « La problématique de la survie, de la faim et des modes de vie est devenue d’une actualité brûlante pour la communauté internationale » a-t-il ajouté.
Pourquoi ne pas laisser l’alchimie des marchés tout arranger? Ne dit-on pas que si les prix montent, l’offre suit? C’est que l’utopie des économistes n’est pas le monde réel. Au Kenya, dans la vallée du Rift qui est le grenier à blé de l’Afrique de l’Est, les cultivateurs ne plantent que le tiers de ce qu’ils avaient planté l’an dernier; on penserait, n’est-ce pas, qu’ils devraient planter davantage avec des prix pareils, mais non, ils ne peuvent pas acheter les engrais dont les prix se sont eux aussi envolés.
Même chose au Mali, au Laos et en Éthiopie. C’est le meilleur moyen d’aller dans le mur.
J’étais en début de semaine à Berne où se réunissaient les chefs de secrétariat des institutions des Nations Unies et des grands organismes multilatéraux d’aide et de développement. Là, nous sommes convenus séance tenante d’un plan d’urgence.
La première de toutes les urgences, c’est de donner à manger à ceux qui ont faim. Le Programme alimentaire mondial vient au secours de 73 millions de personnes. Mais il lui faut 750 millions de dollars de plus, ne serait-ce que pour faire face à l’augmentation de ses coûts. Un montant de 475 millions a été promis, mais on ne se nourrit pas de promesses et le Programme n’a que 18 millions de dollars immédiatement disponibles.
Nous ne pouvons nous permettre de nous laisser enfermer dans cette crise. Pour être sûrs de manger demain, nous devons intervenir immédiatement pour donner aux petits exploitants l’aide dont ils ont besoin pour améliorer leur prochaine récolte. C’est ce que fait l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, qui a demandé 1,7 million de dollars pour une initiative d’urgence qui permettrait de distribuer les semences, les engrais, etc., destinés à relever la productivité agricole. Le Fonds international pour le développement agricole, le FIDA, mettra 200 millions de dollars à la disposition des cultivateurs pauvres des pays les plus touchés. La Banque mondiale envisage dans le même ordre d’idées de créer un guichet spécial pour la réaction aux crises mondiales.
Mais il faut coordonner tout cela. Je vais donc créer, et présider, une équipe spéciale des Nations Unies sur la crise alimentaire mondiale. Je vais tout faire pour rallier les bonnes volontés politiques des pays du G-8 lorsqu’ils se réuniront en juillet au Japon, ainsi qu’à la conférence de haut niveau que la FAO tiendra sur la sécurité vivrière à Rome, au début de juin.
Nous pouvons régler cette crise. Nous en avons les moyens. Nous savons ce que nous devons faire. De plus, nous devons y voir non seulement un problème à résoudre mais aussi une occasion à saisir.
Car nous avons une occasion extraordinaire de nous attaquer aux problèmes fondamentaux de la plupart des pauvres du monde, dont 70 % sont de petits agriculteurs. Si nous les aidons, si nous leur offrons notre concours et la juste dose de politiques locales et internationales, ces problèmes fondamentaux seront résolus.
Ma tournée en Afrique m’a donné de nombreux motifs d’optimisme. J’ai vu au Burkina Faso les pouvoirs publics importer des semences résistant à la sécheresse et mieux gérer le peu d’eau dont dispose le pays, avec le concours de nations comme le Brésil.
En Côte d’Ivoire, j’ai visité l’élevage de poulets d’une coopérative féminine créé avec un financement ONU. Cet élevage fournit un revenu – et une base d’alimentation – aux villageois et l’expérience est facile à reprendre ailleurs. J’ai vu aussi un groupe de femmes élargissant peu à peu la production agricole locale, avec l’aide de l’ONU. Ces femmes remplaceront bientôt le riz du PAM par les produits de leur propre jardin, qui suffisent à couvrir les besoins du programme de repas scolaires.
Solutions terre-à-terre pour des problèmes terre-à-terre, solutions trouvées sur place, celles justement dont l’Afrique a besoin.
J’étais dans une école primaire en construction à Ouagadougou. J’expliquais aux enfants dans quelles conditions j’avais grandi : même pas de murs, on s’asseyait par terre … Je leur ai dit que j’avais connu la faim quand j’étais petit : à peine de quoi manger, mes grands-parents qui cherchaient avec d’autres personnes âgées des restes comestibles dans les immondices, les bébés qui n’arrivaient pas à grossir…
Je revoyais ces images pendant ma tournée en Afrique, je pensais à la richesse naturelle de ce continent, à la force et au courage de sa population, à ces vertus qui m’ont tant frappé dans les villes où j’ai été. Si mon pays a pu se relever du traumatisme et devenir une puissance économique, je sais que l’Afrique peut le faire elle aussi.
Tout ce qu’il faut, c’est que nous l’y aidions. Pour commencer, nous pourrions prendre les mesures énergiques qui permettraient d’en finir avec cette crise.
L’auteur est le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.

vendredi 11 avril 2008

1.2 million Tibetans died due to Chinese invation

Since China invaded Tibet in 1950, more than 1.2 million Tibetans have died as a direct result of the occupation, more than 6,000 monasteries have been destroyed, and thousands of Tibetans have been imprisoned and tortured for their political or religious beliefs.

The Dalai Lama, Tibet's political and spiritual leader, was forced to flee Tibet in 1959. He escaped to India along with more than 120,000 other Tibetans, and established the Tibetan Government in Exile in Dharamsala, India.

Recipient of the Nobel Peace Prize and Congressional Gold Medal for his commitment to nonviolence and human rights, the Dalai Lama continues to be vilified by the Chinese Government.

Last November, Tibetan nomad Runggye Adak was sentenced to 8 years in prison for simply calling for the return of the Dalai Lama to Tibet.

jeudi 3 avril 2008

mardi 4 décembre 2007

Blood river a tale of not so modern Congo

In 1877 Daily Telegraph correspondent and explorer extraordinaire Henry Morton Stanley completed his epic journey to chart the course of the Congo river.

130 years later, Daily Telegraph correspondent Tim Butcher set out to retrace his steps - alone, and in the face of warnings that the trip was "suicidal". Follow his progress in our unfolding series of exclusive extracts and interviews as he makes this incredible journey through Africa's bleeding, broken heart.

Note from the blog: I encourage you to buy this book and read it. You will understand better the hardship I had to go through when I went to the field with a team of 30 2 years ago when I conducted a comprehensive needs assessment.

Marie-France

mercredi 28 novembre 2007

The DRCongo Action Plan - lets not forget DRC...

In Quebec, DRCongo has been much on the news lately. As I lived in this fascinating country for two years, I have decided to share a bit of stories and information.

I have previously written short stories of the days I have spent in my kitchen floor and bathroom in two dangerous occasions; August 2006 and March 2007. In fact, serious fighting were taking place meters away from my house in Kinshasa and throughout the city between the government troups and the opposition leader`s troops.

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In 2006, the humanitarian community published its first Action Plan, I was the lucky one who coordinated some 100 partners involved in humanitarian aid in the DRCongo. Here is the forward I drafted for Ross Mountain, the Humanitarian Coordinator. Here are a few excerpts and horrifying numbers.....

Foreword

This year is like no other for the DRC. On the one hand, the extent of the suffering of the population is beginning to be recognized. Over four million people have perished as a result of years of continuing conflict, a number which increases by some 1,200 every day and which is equivalent to an Asian tsunami each and every six months.

DRC has been called the most deadly humanitarian catastrophe in 60 years.

The UN Emergency Relief Coordinator has called it the greatest challenge currently facing the international community. On the other hand, never since independence has the prospect for the country emerging from despotism, crisis and chaos appeared so bright.

Last year, in 2005, 25 million Congolese enthusiastically registered to vote and in December overwhelmingly endorsed a constitution that forms the basis for a democratic state and opens the way to the first free and fair elections in over 40 years.

The 2006 DRC Action Plan adopts a unique approach. Within the context of one strategic framework humanitarian priorities and programmes have been identified for each region of this vast country and linked with a limited number of high-impact stability programmes which themselves fast-track key elements of the Poverty Reduction Strategy Paper (PRSP).

The Plan has been developed with the active participation of the full range of partners in the DRC and validated through a consultative process with field-based donors, UN Agencies and the NGO community.

The Action Plan is more than a fundraising tool - it represents a comprehensive approach to humanitarian coordination, strategic planning and monitoring. By including stability programmes in the overall strategy, the UN is foreseeing measures needed to rapidly bridge the gap between humanitarian action and the development programme that will be launched to meet public expectations after the election of a new government.

The humanitarian component of the Plan you are about to read is ambitious—considerably more than those of past years. Anything short of a bold attempt to address the dramatic scale and scope of the humanitarian needs in the DRC will leave millions of innocent people exposed to continued suffering and death. With over four million unnecessary deaths, the time has come for a concerted and intensified effort to address the humanitarian catastrophe unfolding in the Democratic Republic of Congo and to give the Congolese people hope that a better future is within their grasp.

Ross Mountain Humanitarian and Resident Coordinator
Democratic Republic of Congo

mardi 27 novembre 2007

New job for a humanitarian aid worker

La nouvelle dg du Mondial a des projets plein la tête par Maxime Rioux - Article mis en ligne le 27 novembre 2007 à 15:57

La nouvelle dg du Mondial a des projets plein la tête
Pour la première fois de son histoire, le Mondial des cultures de Drummondville est dirigé par des femmes, à savoir Elisabeth Jutras, présidente du conseil d'administration, et Marie-France Bourgeois, directrice générale.
La nouvelle dg du Mondial a des projets plein la tête
La nouvelle directrice générale du Mondial des cultures, Marie-France Bourgeois, a bien des projets en tête. Elle qui a été bénévole pour le Mondial en 1983 a fait bien du chemin au cours des 20 dernières année. Son cheminement, elle souhaite maintenant le mettre au profit d'un organisme dont les valeurs l'interpellent.
Parmi les projets de Mme Bourgeois, se retrouve l'intention de créer un espace intergénérationnel afin que la culture et que les traditions puissent être transmises.

«J'aimerais que la culture devienne "full cool" pour les jeunes, a indiqué avec un sourire Mme Bourgeois. Du coup, j'aimerais voir les jeunes s'impliquer davantage au sein du Mondial.»

Les autres objectifs de Marie-France Bourgeois sont notamment d'établir un lien de confiance et de transparence avec le conseil d'administration, de redorer le blason de l'organisme et d'insuffler un nouveau dynamisme.

Saluant le travail effectué par l'équipe en place au cours de la dernière année, Mme Bourgeois a assuré que le prochain Mondial des cultures sera de toute beauté.

«Le volet Mondial Vert sera plus que jamais mis de l'avant, a assuré Mme Bourgeois. Ce sera un pas de plus vers une signature de l'accord de Kyoto. D'autre part, nous souhaitons augmenter les recettes, accroître le nombre de visiteurs et donner une visibilité accrue au Mondial. S'il faut passer par des organismes comme l'Unesco (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation) pour faire connaître l'organisme, nous n'hésiterons pas à le faire.»
Parcours peu commun

En regardant son parcours peu commun, force est de constater que Marie-France Bourgeois, qui parle le français, l'anglais, l'espagnol et l'italien, n'a pas choisi les chemins (et les endroits) les plus calmes pour travailler.

«J'ai quitté Drummondville il y a 20 ans pour aller aider les femmes et les enfants dans le monde, a raconté celle qui détient une maîtrise en planification sociale pour les pays en voie de développement. Après mes études à New York, j'ai travaillé pendant quatre ans à Ottawa, puis j'ai ensuite été en Afrique, sur la Côte d'Ivoire, où j'ai notamment œuvré pour le compte de l'ACDI. Je me suis ensuite rendue dans des camps en Tanzanie, où j'ai aidé des réfugiés rwandais à la suite du massacre que tous connaissent. Au cours des dernières années, j'étais au Congo.»

Dans un autre ordre d'idées, Mme Bourgeois a également planché pour le compte du pape en 2002. Elle a alors organisé certaines activités dans la foulée de la Journée mondiale de la jeunesse.

Tout en aidant et en soutenant les gens dans le besoin, Marie-France Bourgeois a aussi vécu son lot de mésaventures, ayant elle-même déjà été prise pour cible par un tireur, au Congo, un événement qui l'a obligée à se barricader dans une salle de bain pendant trois jours. Après de tels événements, nul besoin de dire que le retour dans sa ville natale est synonyme de repos.

«J'ai envie de travailler pour le Mondial des cultures pour plusieurs raisons, a exposé la femme de 44 ans. D'abord, parce que le genre de vie que j'avais jusqu'à tout récemment finit par user quelqu'un, mais aussi parce que j'ai maintenant une petite fille et j'ai envie de lui offrir de la stabilité. Mais par-dessus tout, c'est parce que je souscris aux valeurs profondes du Mondial; je veux rassembler les gens et promouvoir la culture et la paix dans le monde. Je suis de celles qui croient à la fraternité universelle.»

Nouveau départ

En 2007, Mme Bourgeois a adopté une petite Chinoise de 19 mois, un événement qui, à bien des égards, a un lien étroit avec ce qu'elle vit actuellement.

«Cela faisait longtemps que je voulais adopter un enfant. Je suis allé chercher ma fille en Chine en avril dernier, avec mes parents. Elle s'appelle Xinfa, un prénom que je lui laisserai et qui signifie "nouveau développement". Pour moi, qui reviens à Drummondville et qui renoue avec mes racines, cela signifie beaucoup», a-t-elle partagé.

From a humanitarian aid worker to a Festival Director

La nouvelle dg du Mondial a des projets plein la tête

par Maxime Rioux - l`Express - Article mis en ligne le 27 novembre 2007

Pour la première fois de son histoire, le Mondial des cultures de Drummondville est dirigé par des femmes, à savoir Elisabeth Jutras, présidente du conseil d'administration, et Marie-France Bourgeois, directrice générale.

La nouvelle directrice générale du Mondial des cultures, Marie-France Bourgeois, a bien des projets en tête. Elle qui a été bénévole pour le Mondial en 1983 a fait bien du chemin au cours des 20 dernières année. Son cheminement, elle souhaite maintenant le mettre au profit d'un organisme dont les valeurs l'interpellent.
Parmi les projets de Mme Bourgeois, se retrouve l'intention de créer un espace intergénérationnel afin que la culture et que les traditions puissent être transmises.

«J'aimerais que la culture devienne "full cool" pour les jeunes, a indiqué avec un sourire Mme Bourgeois. Du coup, j'aimerais voir les jeunes s'impliquer davantage au sein du Mondial.»

Les autres objectifs de Marie-France Bourgeois sont notamment d'établir un lien de confiance et de transparence avec le conseil d'administration, de redorer le blason de l'organisme et d'insuffler un nouveau dynamisme.

Saluant le travail effectué par l'équipe en place au cours de la dernière année, Mme Bourgeois a assuré que le prochain Mondial des cultures sera de toute beauté.

«Le volet Mondial Vert sera plus que jamais mis de l'avant, a assuré Mme Bourgeois. Ce sera un pas de plus vers une signature de l'accord de Kyoto. D'autre part, nous souhaitons augmenter les recettes, accroître le nombre de visiteurs et donner une visibilité accrue au Mondial. S'il faut passer par des organismes comme l'Unesco (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation) pour faire connaître l'organisme, nous n'hésiterons pas à le faire.»
Parcours peu commun

En regardant son parcours peu commun, force est de constater que Marie-France Bourgeois, qui parle le français, l'anglais, l'espagnol et l'italien, n'a pas choisi les chemins (et les endroits) les plus calmes pour travailler.

«J'ai quitté Drummondville il y a 20 ans pour aller aider les femmes et les enfants dans le monde, a raconté celle qui détient une maîtrise en planification sociale pour les pays en voie de développement. Après mes études à New York, j'ai travaillé pendant quatre ans à Ottawa, puis j'ai ensuite été en Afrique, sur la Côte d'Ivoire, où j'ai notamment œuvré pour le compte de l'ACDI. Je me suis ensuite rendue dans des camps en Tanzanie, où j'ai aidé des réfugiés rwandais à la suite du massacre que tous connaissent. Au cours des dernières années, j'étais au Congo.»

Dans un autre ordre d'idées, Mme Bourgeois a également planché pour le compte du pape en 2002. Elle a alors organisé certaines activités dans la foulée de la Journée mondiale de la jeunesse.

Tout en aidant et en soutenant les gens dans le besoin, Marie-France Bourgeois a aussi vécu son lot de mésaventures, ayant elle-même déjà été prise pour cible par un tireur, au Congo, un événement qui l'a obligée à se barricader dans une salle de bain pendant trois jours. Après de tels événements, nul besoin de dire que le retour dans sa ville natale est synonyme de repos.

«J'ai envie de travailler pour le Mondial des cultures pour plusieurs raisons, a exposé la femme de 44 ans. D'abord, parce que le genre de vie que j'avais jusqu'à tout récemment finit par user quelqu'un, mais aussi parce que j'ai maintenant une petite fille et j'ai envie de lui offrir de la stabilité. Mais par-dessus tout, c'est parce que je souscris aux valeurs profondes du Mondial; je veux rassembler les gens et promouvoir la culture et la paix dans le monde. Je suis de celles qui croient à la fraternité universelle.»

Nouveau départ

En 2007, Mme Bourgeois a adopté une petite Chinoise de 19 mois, un événement qui, à bien des égards, a un lien étroit avec ce qu'elle vit actuellement.

«Cela faisait longtemps que je voulais adopter un enfant. Je suis allé chercher ma fille en Chine en avril dernier, avec mes parents. Elle s'appelle Xinfa, un prénom que je lui laisserai et qui signifie "nouveau développement". Pour moi, qui reviens à Drummondville et qui renoue avec mes racines, cela signifie beaucoup», a-t-elle partagé.